FO signe l’accord de temps de temps de travail et demande un délai supplémentaire afin de permettre à la CGT et a la CFDT de revenir sur leur décision de ne pas signer.


Retrouvez ci-dessous l’accord de temps de travail définitif

Sans la signature de la CFDT et de la CGT cet accord ne sera pas appliqué


Retour sur les négociations

Dès le début des négociations, la direction a voulu imposer un accord unique de temps de travail avec des mesures rétrogrades, méprisant le Code du travail, les Conventions Collectives et les accords de branche.

Force Ouvrière a refusé cette régression et s’est mobilisée avec les salariés les 10, 11 et 12 décembre en appelant à l’unité. Malgré l’appel de FO à rejoindre le mouvement, ni la CFDT ni la CGT n’ont souhaité répondre à cet appel.

Le 6 février, FO a fait le choix fort avec l’UNSA et la CFE-CGC de se joindre au mouvement de la CGT et de la CFDT sans mandat syndical commun, pour répondre à l’appel à l’unité exprimé par les salariés.
Résultat : cette unité forcée a poussé la CFDT et la CGT dans une véritable intersyndicale voulu par les salariés.

Face à l’absence d’avancées, l’intersyndicale a quitté la table des négociations et initié une grève massive en avril : 25 % de grévistes, du jamais vu dans un groupe mutualiste comme le nôtre.
Sous pression, la direction a cédé à une revendication extrêmement importante et que le syndicat FO portait depuis le début de la régionalisation :

Cette avancée majeure a clairement été obtenue grâce à la mobilisation des salariés et à la détermination de l’intersyndicale, Force Ouvrière en tête.

Ce geste de la direction envers les organisations syndicales et les salariés a permis de reprendre le chemin des négociations.

À la suite des mobilisations des salariés menées depuis décembre, nous avons observé un changement de comportement de la part de la direction. Les négociations ont pu se tenir et de véritables avancées ont vu le jour :

• La mise à signature d’un accord sur le versement intégral de la prime décentralisée pour les salariés dépendant de la CCN51, revendiqué depuis des années par le syndicat FO !
• Des jours de repos garantis pour l’ensemble des établissements (notons par exemple, pour les Biens Médicaux et Fonction Support, un passage à 15 jours minimum de repos garantis – contre 12 auparavant – dont 8 jours à la main du salarié).
• L’abandon du forfait jour pour une grande majorité de directeurs de magasin et managers intermédiaires.
• Le paiement des heures supplémentaires tous les 2 mois, avec majoration à 25 %, dans les Pôles PA et AS.
• Des gains historiques pour les salariés de la petite enfance, qui obtiennent entre autres :
 o 6 jours de repos garantis
 o accès au compte épargne temps.

• Pour les Biens Médicaux : +22h de travail par an et la perte de 4 jours de CP, mais avec en contrepartie l’obtention d’une indemnité compensatrice équivalente aux montants versés en complément 10ème pour les quatre jours de CP perdus.
• Malgré nos efforts, l’annualisation a été imposée dans les PA, mais rendue inefficace par notre clause sur le paiement des heures supplémentaires tous les 2 mois.
• Des temps de travail augmentés dans certains établissements.

Si l’intersyndicale a été un outils indispensable pour faire avancer les revendications et obtenir de nouveau droits, au moment de la signature c’est bien chaque syndicat qui prend ses responsabilités en apposant ou non sa signature sur l’accord.

FO prend ses responsabilités et signe l’accord de temps de travail pour préserver au maximum les droits des salariés.

Le syndicat FO a réuni ses syndiqués qui se sont exprimés pour la signature de l’accord de temps de travail.
Nous le disons en toute honnêteté : tout n’est pas parfait. Mais nous avons sauvé ce qui pouvait l’être. Et nous avons obtenu de nouveaux droits pour un grand nombre de salariés.
Si FO signe seul, l’accord est caduc, ce sont uniquement les conventions collectives qui s’appliquaient, engendrant une perte de droits sans précédent pour les salariés.

Cette issue est inenvisageable pour le syndicat Force Ouvrière.

FO invite la CGT et la CFDT à bien mesurer les conséquences de leur décision qui pourraient-être extrêmement lourdes pour les salariés.