Chers collègues,
J’ai décidé au nom de ma section de m’adresser à vous au regard de la situation sociale dans l’entreprise.
Notre section syndicale a décidé de valider les accords temps de travail, maintien des conventions collectives ainsi que l’accord sur la prime décentralisée en réalisant un vote démocratique où chaque syndiqué Force Ouvrière a une voix. C’est le fonctionnement de notre section syndicale FO, ce qui fait notre force et notre indépendance. Notre organisation syndicale dépend d’un collectif de syndiqués. Lorsque nous apposons notre signature ou non, c’est sur mandat de notre section.
Il me paraissait important de le rappeler pour qu’il n’y ait pas de personnalisation aussi bien de notre organisation syndicale que des autres organisations syndicales de l’entreprise.
Malgré notre signature, à l’heure où j’écris cet édito, les accords ne sont pas validés. En effet notre syndicat ne bénéficie pas d’un taux de représentativité suffisant pour signer seul. Ce taux de représentativité (29.7% pour FO) est calculé sur le nombre de votes obtenus lors des dernières élections professionnelles ; si nous avions obtenu plus de 50%, les accords auraient été validés et appliqués.
Au vu du nombre important de mails que notre organisation syndicale reçoit de la part des salariés, tout comme nous, vous mesurez l’impact de la non-validation des accords. Nous l’avons dit dès le départ lors de notre signature, cet accord n’est pas parfait mais il est le fruit de négociations, de rapports de force des salariés lors des mobilisations et de compromis entre la direction et les organisations syndicales. Nous avons donc pris nos responsabilités pour préserver les acquis des salariés et en obtenir de nouveaux.
Notre syndicat Force Ouvrière s’engage auprès de vous à prendre contact avec la direction pour mesurer les impacts de l’application du code du travail et des conventions collectives pour les salariés et l’organisation du travail. Nous négocierons avec la direction pour obtenir des avancées sociales pour l’ensemble des salariés.
Vive le syndicalisme libre et indépendant, vive Force Ouvrière.
